Tout doit disparaître !

La dépendance est morte… Vive la (future) dépendance !

Ce lundi 24 novembre 2015, il ne reste plus grand chose de la dépendance lorsqu’on entame notre journée : quelques pierres doivent encore être dégagées, et il faut bien sûr déblayer les gravats et évacuer le parquet.

Comme souvent, en guest star : la brouette !

La motivation n’est pas à son sommet, mais nous nous mettons au travail d’autant plus vite qu’il fait froid (et ce n’est qu’un début, je suppose…). Au fil de la journée, la dépendance “s’efface” progressivement, il faut dire que Mika se charge de niveler le terrain.

Prêt pour semer les radis... (ou presque)

Pendant que nous nous activons, quelques voisins pointent le bout de leur nez et viennent se présenter, s’inquiètant de nous voir abattre la “petite maison qu’ils avaient l’habitude de voir depuis la rue”, ou se demandant si nous avons jeté les pierres de taille. Nous les rassurons en expliquant sommairement notre projet et en leur disant que “non, nous n’allons pas raser ce mignon petit puits”. Ils nous souhaitent tous bon courage, et plusieurs d’entre eux semblent impressionnés par l’ampleur de la tâche : voilà qui fait plaisir à entendre, même si je suis plutôt “manoeuvre” que responsable de la conduite du projet sur le plan technique (je vous laisse deviner qui s’en charge).

Les grues migrent, signe annonciateur du froid...

Ces bons rapports de voisinage me rassurent aussi, puisque j’avais vaguement songé à porter un gâteau aux voisins les plus proches, pour les amadouer avant qu’ils en aient marre de nos nuisances diverses et variés. Ceci dit, je crois qu’ils sont surtout rassurés de voir que les lieux ne sont plus squattés !

Revenons à nos moutons… Vers 16h, nous posons les outils et entamons une séance de mathématiques. Vous avez sans doute vécu vous aussi cette scène où les élèves disent à la prof : “Mais madame, on se servira jamais du théorème de Pythagore dans la vraie vie !”. Bah voilà, il est arrivé le moment où on s’en sert de ce fichu théorème pour vérifier que notre triangle est bien rectangle, ou plutôt si la dépendance que nous allons (re)construire est bien rectangle.

Comme il n’est pas donné à tout le monde de calculer des racines carrées de tête, je sors la calculette tandis que Mika récupère des piquets et du fil (dire que certains parviennent à le faire avec des racines cubiques, j’en profite pour faire de la pub au livre “Je suis né un jour bleu”, que j’aime beaucoup). Bref, je vous épargne quelques étapes du calcul et ajustements de piquets, mais je suis heureux de vous annoncer que notre dépendance devrait en principe être rectangle. Quelle satisfaction de pouvoir tracer les contours de la future (nouvelle) dépendance d’un trait orange fluo !

Ici prochainement, votre nouvelle dépendance !

Du mardi au vendredi, j’abandonne honteusement Mickaël pour aller travailler. Pour ne pas s’ennuyer, il décide d’offrir un petit lifting à la porte d’entrée de la maison. Il faut dire qu’on a trouvé la pauvre porte à terre dans un coin, l’entrée étant désormais murée, mais avec l’hiver c’est une source de froid quand même !

La porte avant décapage.

L'entrée avant intervention du spécialiste.

S’en suit donc un petit gros poncage…

Une anonyme venue nous aider (non en vrai c'est la maman de Mickaël)

Puis vient le moment d’appliquer une “impression” (produit qui protège le bois des attaques du froid et de la pluie), ne faites jamais ça chez vous, ça pue le solvant dans toute la maison depuis presque une semaine !!! (enfin je sais pas si c’est vraiment un bon conseil d’ami de vous dire de laisser votre porte pourrir). Mika me signale que c’est le produit pour décaper l’ancienne peinture qui sent, faites donc comme tout le monde, repeignez par dessus ! (cette dernière phrase n’étant pas cautionnée par l’autre administrateur du blog, qui fait les gros yeux)

Et voici la porte posée !

Bon, comme Mika n’a pas pris de photo de la face extérieure, qui est la seule à avoir été bichonnée, vous voyez donc la face vétuste de la porte, c’est ballot…

On se quitte avec une photo prise un matin de cette semaine : il devait pas faire bien chaud, puisque le jardin était tout givré !

Gla gla gla !

Dans le prochain billet, ça va creuser… et ça va pas être de tout repos ! 😉