Dernière quinzaine de juin : il reste encore du boulot, mais on commence à entrevoir le bout des travaux de la dépendance, qui est maintenant raccordée à la maison principale (eau, électricité…) !
Mercredi 15 juin : c’est maintenant presque devenu une habitude d’être au chantier plutôt qu’au travail ce jour de la semaine… Après avoir consacré pas mal de temps à la salle de bains, on essaye maintenant de se concentrer sur la cuisine et le salon. Mickaël attaque avec la sous-couche de peinture dans la cuisine et le salon.
De mon côté, à l’étage du dessus, je passe une sous-couche spéciale pour préparer la pose du badigeon dans le « coin nuit ».
Mika poursuit avec la pose du parquet en bas : c’est une étape relativement rapide et pas particulièrement complexe puisqu’il suffit d’emboîter les lames (après découpe éventuelle si on se trouve en bout de pièce). Avant la pose du parquet lui-même, on met en place une fine couche d’isolant : c’est un film en polyéthylène épais de quelques millimètres seulement qui isole à la fois contre l’humidité et les bruits (c’est suffisant dans notre cas, selon la configuration on pourra recourir à un isolant plus épais, voire à plusieurs couches d’isolants aux propriétés différentes : isolation thermique, phonique…). Quelques conseils basiques : on pose généralement un parquet orienté parallèlement au mur le plus long de la pièce (pour des raisons à la fois esthétiques et pratiques, puisque cela fait moins de découpes !). Chacun fait évidemment comme il veut mais dans notre cas ça tombe bien, les lames la terrasse viennent prolonger la perspective du parquet du salon. Avant de commencer réellement la pose ou les découpes, il est recommandé de faire une « simulation » en posant au moins une ou deux rangées de lames pour voir ce que ça donne, histoire de ne pas avoir de mauvaises surprises… Autre conseil, assez important pour le coup : on doit laisser un espacement de 8-10 mm en bordure de murs (on peut utiliser des cales) afin que le parquet puisse légèrement se dilater au gré des températures. Dans le contraire, on prend le risque de se retrouver avec un parquet qui gondole et donne un malheureux « effet accordéon » que vous avez sans doute déjà pu observer ! Comme d’habitude, on retrouve facilement des tutoriels et conseils en ligne (ici ou là par exemple).
Je m’absente en milieu de journée, pour découvrir que le parquet est presque fini à mon retour… Mika a même pensé à laisser un vide pour l’emplacement du futur paillasson à l’entrée (quel sens du détail !).
Encore quelques efforts et la pose du parquet est terminée !
Seul bémol : j’avais demandé un parquet sans rainures pour que la jonction entre les lames soit peu visible et surtout sans relief, visiblement ma requête n’a pas été comprise par le responsable des achats… Tant pis, je passerai mon tour de balayage (bonjour les nids à poussières, avec toutes ces rainures !). Voilà qui met un terme à cette journée de chantier !
Quelques jours plus tard : le week-end du 18-19 juin est globalement chômé, les ouvriers n’ayant su résister à une invitation d’anniversaire pour fêter les 30 printemps d’un ami, et en profitent donc pour se détendre et respirer l’air vivifiant du pays basque. Comme on ne rentre pas trop tard le dimanche, on fait quand même quelques menus travaux pour se racheter une conscience : il faut dire qu’en ouvrant la porte-fenêtre de la dépendance, on s’aperçoit qu’elle frotte un peu le sol, qui est forcément plus haut désormais… Mika se lance alors dans le démontage du parquet à peine posé !
Heureusement, le problème est vite résolu grâce à quelques coups de ponceuse sur le ragréage et une légère réhausse des paumelles de la porte-fenêtre (les gonds, à quelque chose près). La remise en place du parquet n’est plus qu’un jeu d’enfant, il faut juste faire attention à ne pas mélanger toutes les lames… Tiens, mais quels sont ces cartons qui jonchent la dépendance ? Avant de partir en week-end, nous avons en effet (longuement) erré dans Ikea pour acheter les différents éléments de la cuisine.
Pour se donner un peu de courage avant d’attaquer une nouvelle semaine, quoi de mieux qu’un repas inaugural à la bougie sur notre nouvelle terrasse ? (en essayant de pas y mettre le feu, quand même…)
En début de semaine, Mickaël prolonge la fameuse tranchée pour préparer le raccordement de la dépendance à la maison principale. Pour l’occasion, il enlève les derniers panneaux de grillage qui chevauchent un peu trop la tranchée et risqueraient de compliquer le travail. Je vous épargne l’épisode vaguement inquiétant où le poteau au premier plan s’est fait la malle dans la tranchée, emporté sans doute par le poids de son socle en béton… Heureusement, plus de peur que de mal : les diverses gaines en-dessous n’ont pas été abimées !
Mercredi 22 juin : mais dis donc c’est fou, on a pris la journée pour le chantier ! C’est bien rapidement le chaos dans la cuisine : on vide partiellement un meuble et on le déplace pour accéder à l’angle de la cuisine, zone d’une bonne partie des opérations du jour pour le raccordement…
Un peu plus au calme dans la dépendance, j’entame le montage de notre cuisine suédoise en kit… Première alerte : la célèbre chaîne de magasins me précise d’emblée qu’il faut être une « personne compétente ». Dans un élan de confiance en moi, je poursuis la lecture et découvre qu’il faut en principe être deux pour monter les caissons de cuisine… Voilà une affaire qui semble mal partie mais tant pis, je prends le risque, haut les cœurs !
Il faut croire que l’audace paye, puisque je parviens malgré tout à monter mon premier caisson de cuisine !
Pendant que je risque à chaque instant ma vie pour monter la cuisine de la dépendance, Mickaël poursuit tranquillement la mise en place des tuyaux et gaines dans la tranchée.
Comme il se lasse de gratouiller dans les tranchées, Mika vient me donner un coup de main pour le montage des meubles et surtout leur mise en place. Pour l’occasion, je découvre un système assez pratique où les différents caissons qui composent la cuisine sont « clipsés » sur un rail métallique fixé au mur, ce qui permet d’assurer la cohésion et l’alignement des différents caissons.
C’est tout pour la journée de mercredi, mais les soirées suivantes nous permettent de poursuivre l’installation de la cuisine, qui prend forme à vue d’oeil, notamment avec les meubles du haut : on a opté pour un caisson central moins haut pour éviter d’avoir un effet visuel de « barre », ce qui nous permettra aussi d’envisager la pose d’une hotte aspirante au-dessus des plaques de cuisson (en cours de réflexion…). Saluons au passage l’anticipation de Mickaël pour le positionnement des prises de courant !
Vient ensuite le (petit) week-end de chantier : Mickaël n’est pas au sommet de sa forme et on se met tranquillement au travail (depuis il va mieux mais m’a sans doute refilé ses bacilles contaminés, j’écris l’article entre deux quintes de toux, les yeux un peu vitreux… c’est bête, alors que l’été est bien là maintenant !). Le samedi 25 juin au matin, on termine donc malgré tout le raccordement de la dépendance avec le passage de la gaine d’eau (bleue, logique !) et de la gaine télécom (verte, mais on ne la voit pas sur cette photo).
Comme toutes les gaines débouchent maintenant dans la cuisine, on peut reboucher la tranchée.
Je m’accorde une petite pause champêtre…
J’abandonne Mika et sa tranchée pour me consacrer au rangement des parages : les divers travaux nous ont fait abandonner un peu partout sur le terrain des vieux matériaux ou emballages à jeter. Autant dire que Mika n’ira pas à la déchetterie pour rien le lendemain…
Pendant ce temps, le potiron se prend pour le roi du potager… Voilà un problème auquel il va falloir trouver rapidement une solution avant qu’il n’engloutisse tous les autres légumes !
La journée passe d’autant plus vite qu’on retourne à Ikea en fin d’après-midi pour récupérer des éléments manquants pour la cuisine.
Le lendemain, dimanche 26 juin : après avoir remis en place quelques pavés en bordure de tranchée, le rebouchage de cette dernière avec des gravats nous occupe une partie de la journée.
J’amène à Mickaël un certain nombre de brouettes de gravats, ce qui a pour effet de réduire considérablement l’étendue du tas à côté de la terrasse de la dépendance.
Mickaël poursuit en fabriquant un « pas de porte » pour la dépendance avec des pavés en trop.
On profite de la place libérée à côté de la terrasse pour faire un brin de nettoyage : il y a de nombreux cailloux, racines ou autres branchages à enlever en attendant la repousse de l’herbe.
Maintenant que la dépendance est raccordée au réseau électrique, on a rangé la machine à laver dans la SDB et on se paye même le luxe de lancer une lessive (avec l’eau du puits, comme à l’ancienne au bord de la rivière… !).
Dans la cuisine, on met en place les étagères vitrées des meubles du haut et Mickaël commence déjà à préparer l’installation du plan de travail.
Prochaines étapes à prévoir : les découpes du plan de travail pour l’évier et la plaque de cuisson. Mais en attendant, on finit le dernier week-end de juin en beauté avec une soirée à « Bordeaux fête le vin » : pour celles et ceux qui n’ont pas la chance d’habiter dans la région (ahah), c’est un des évènements forts de la ville qui a lieu une année sur deux en alternance avec « Bordeaux fête le fleuve » et s’étale sur 3-4 jours (650 000 visiteurs pour l’édition 2016). Au programme : des dégustations de vin bien sûr, mais aussi chaque soir un son et lumière, suivi d’un feu d’artifice (vous pouvez avoir un plutôt bon résumé de l’évènement en vidéo ici). A votre santé !