La terrasse du bonheur

Résumé des travaux de la première quinzaine de juin : des tranchées pour préparer le raccordement de la dépendance à la maison, mais aussi une jolie terrasse qui prend forme et de (nombreux) menus travaux.

Voici donc venu le premier week-end du mois de juin. Dès le vendredi soir, Mickaël installe une petite “fantaisie” déjà mise en oeuvre sur un précédent chantier : des bandeaux de LED qui permettent aussi bien d’éclairer avec douceur la SDB que marquer les volumes de la pièce avec élégance (je le vends bien, non ?). Il commence par fixer les rails qui viendront accueillir les bandeaux de LED eux-mêmes.

Fixation à 45 degrés du mur.

Les rails font grosso modo le tour du plafond de la pièce (admirez au passage le résultat final du badigeon).

Le lendemain, samedi 4 juin. Objectif annoncé pour les prochains jours : enfouir la plus grosse partie du raccordement entre la dépendance et la maison principale (électricité, eau, internet, VMC). Il faut donc creuser une nouvelle tranchée profonde d’environ 80 centimètres pour 40-50 centimètres de largeur, ce qui n’est pas rien… Allez, ne perdons pas de temps !

Délimitation de la zone à creuser avec la bombe de peinture fluo.

Astuce : Mika a gradué le manche de la pioche pour pouvoir mesurer en quelques secondes la profondeur de la tranchée.

Le début de la tranchée, et il fait déjà un peu chaud : Mika fait tomber la chemise (de chantier) !

En fin de matinée, quelques activités associatives m’obligent à abandonner Mika à son triste sort. Il préfère alors délaisser la tranchée pour se concentrer sur l’intérieur de la dépendance. Petit résumé en images des diverses avancées du jour, comme quoi quand le chat n’est pas là, les souris dansent peut-être mais elles font aussi quelques travaux :

Enduit d'un mur du salon : à force d'en rajouter des couches, le rendu est de plus en plus lisse ! (pendant ce temps, on dirait que notre échelle s'est mise aux couleurs de la France pour l'Euro 2016...)

Installation du robinet de la SDB : je ne savais pas trop quoi penser de ce modèle mais Mika aimait bien alors j'ai cédé !

Fermeture du côté des toilettes : vous pouvez remarquer l'arrivée d'eau (en haut) et l'évacuation (en bas) pour la machine à laver.

Passage d'une seconde couche de protection sur la mezzanine.

Le lendemain, on ne peut plus reculer : il faut sauver le soldat Ryan avancer la tranchée, ce qu’on ne tarde pas à faire.

Hého, on te voit !

Je prépare les gaines de la VMC en les passant dans les tuyaux en PVC (rah, tous ces sigles…).

Encore une fois, on se sert d'un tire-fil pour accrocher les gaines qu'on tire (délicatement) ensuite.

Vient alors le moment de raccorder ces tuyaux à la sortie VMC de la dépendance, installée il y a un petit moment déjà…

Manchon de raccord (C'est comme le Port-salut, c'est écrit dessus !)

On assemble le manchon avec la première gaine.

On parfait la jointure avec du scotch alu pour isoler / étanchéifier le raccord.

Après avoir fait la même chose avec l'autre gaine, on ferme en remettant bien en place l'isolant et la protection plastique.

Il n'y a plus qu'à bien emboîter le tuyau en PVC qui prolonge avec celui déjà en place !

Pendant qu’on est au fond des tranchées, un atelier “conserve de cerises” se déroule à quelques mètres… Même si la saison des cerises du jardin aura été bien courte à cause d’une météo assez instable, on aura quand même réussi à en récupérer quelques bassines !

En voilà une bonne idée !

Après un repas salvateur, on continue sur notre lancée : au fur et à mesure de la progression de la tranchée, on passe les tuyaux et gaines au fond et on rebouche avec de la terre tamisée.

J'en vois un là-bas qui commence à rosir...

Comme le week-end tire à sa fin, on finit de reboucher les tranchées déjà créées et on protège l’installation temporaire en attendant la prochaine session.

To be continued...

On comble la surface de la tranchée avec des gravats peu esthétiques mais bien pratiques pour pouvoir quand même sortir la voiture entre le grillage et la palette (ce qu'on fera avec difficulté, ça s'est joué à quelques centimètres et m'a donné des sueurs froides !).

 

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Quelques jours plus tard, nous avons exceptionnellement comme bien souvent posé notre journée du mercredi 8 juin pour poursuivre notre tranchée : on débute la journée assez tôt car elle promet d’être chargée, mais heureusement elle commence du bon pied avec ce joli lys qui pointe le bout de son nez !

Lys ou lis, c'est vous qui voyez !

Mais ne perdons pas de temps, Mika commence à dégager la zone à creuser dans le prolongement de la tranchée déjà existante. Ne soyez pas surpris : la tranchée part en biais de la dépendance pour rejoindre le coin de la maison, tandis que le grillage n’est quant à lui pas posé perpendiculairement à la maison, ce qui peut donner une impression bizarre sur certaines photos…

Grat grat grat...

C’est parti pour la seconde partie de la tranchée, et il commence déjà à faire bien chaud alors qu’il n’est même pas 9h !

Allez Bibi, t'as plus qu'à pousser les brouettes de terre...

Assez rapidement, Mika a l'idée de mettre une bâche sur le grillage pour nous protéger du soleil qui nous tape directement dessus !

On ne ménage pas nos efforts, si bien que ça avance assez rapidement… (sinon mes chevilles ça va, merci)

La tranchée elle-même est bientôt finie (pour la phase 1 on va dire, en attendant le raccordement à la maison).

La mère de Mika nous rejoint pour apporter un soutien moral et logistique qu’il ne faut pas sous-estimer en période de chantier !

Cerises au sirop, confiture de cerises... Que demande le peuple ?

Maman poule surveille son poussin !

On poursuit avec la mise en place des tuyaux et gaines au fond de la tranchée.

Mieux vaut ne pas avoir les épaules trop larges...

Alors qu’on passe à table, c’est comme si la température n’en finissait plus de grimper !

Je soupçonne quand même ce thermomètre d'exagérer un peu depuis qu'il a fait quelques chutes...

Dur dur de reprendre le boulot après la pause repas : heureusement le plus difficile est passé ! On rebouche la tranchée avec de la terre puis on comble avec des gravats.

Mika se paye même le luxe de passer un coup de jet d'eau pour enlever la terre dans l'allée.

La voiture peut maintenant sortir sans problème.

Protection de la partie non rebouchée de la tranchée, un accident est si vite arrivé !

On ne pensait pas remplir “l’objectif Tranchée” aussi rapidement, ce qui nous laisse encore un peu de temps pour poursuivre la construction de la terrasse. On attaque la structure de la terrasse, qui n’est pas bien compliquée dans l’absolu : elle est constituée d’un cadre de lambourdes sur lequel on en fixe d’autres. Mais au lieu de vous embrouiller, place aux images !

Montage du cadre de la structure.

Quelques minutes plus tard, la structure est déjà prête !

Entre temps, on a recouvert les “fondations” en gravats de la terrasse avec du géotextile, et on vient y placer la structure qu’on vient de construire : c’est le moment de vérifier que le niveau général est bon dans tous les sens (pas au millimètre près). Pour l’occasion, j’ai donné un petit nom de baptême à notre future terrasse (sur une idée originale de Mika…).

Ni plus, ni moins !

Petite parenthèse : je vous laisse juger de l’état de “l’atelier” dans la dépendance, à force d’enchaîner les activités diverses et variées…

Convoquez immédiatement le responsable de ce chantier !!!

Il est temps de célébrer nos retrouvailles avec notre vieille amie la bétonnière ! Pour “asseoir” notre terrasse, on va en effet poser de petits plots en béton un peu partout sous et autour de la structure en bois.

Entrée en scène de la bétonnière...

C'est parti pour la mise en place des plots de béton.

Quelques minutes plus tard, les plots sont presque tous en place.

On ne peut guère avancer plus sur la terrasse pour aujourd’hui, et la journée aura déjà été assez productive. Voilà qui mérite bien une petite douche impovisée dans le jardin pour se rafraîchir !

Sans doute le meilleur moment de la journée !

 

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Deux jours plus tard, que le temps file… C’est à nouveau le week-end et donc le chantier ! On est d’aplomb dès le vendredi soir pour poser les premières lames de la terrasse. Il est maintenant d’autant plus agréable et pratique de travailler le soir, que le soleil se couche seulement vers 21h30-22h.

Les lames ne sont de toute façon pas assez longues pour faire toute la longueur de la terrasse : on décide de les poser en quinconce.

On règle d'abord l'espacement entre les lames avec les croisillons (déjà utilisés pour le carrelage, si vous suivez...), on pré-perce ensuite, puis on finit par visser !

Le lendemain, samedi 11 juin : une fois que la mécanique de calage / perçage / vissage est rôdée, la terrasse avance assez rapidement !

On approche déjà de la moitié de la terrasse...

Le temps est assez changeant et nous oblige à interrompre régulièrement nos travaux en extérieur. Mickaël enchaîne donc avec un peu d’enduit à l’abri dans la dépendance.

Autant avancer progressivement l'enduit car ce n'est pas la surface qui manque !

Un peu plus tard, on profite d’une éclaircie qui semble durer pour quasiment finir la pose des lames.

Faute de stock suffisant, il manque quelques lames en bordure du mur de parpaings, mais nous avons également prévu une bande libre pour y mettre des bacs de plantes.

Zoom sur le résultat, même s'il reste quelques retouches à faire.

Pendant la pose, on avait volontairement laissé dépasser les lames pour ensuite égaliser les bords lors d’un seul passage de scie circulaire (ça évite les légers décalages pas très esthétiques !).

Système D pour caler la scie circulaire en restant bien rectiligne ! (au moment où je prends cette photo, j'ai d'ailleurs les pieds sur la règle métallique qui sert de guide)

Résultat après la coupe : ça fait bien plus propre !

On applique la même méthode à tous les bords de la terrasse... Tadaaaam !

En début d’après-midi, on anticipe le ragréage à venir dans la dépendance : on viendra déposer une assez fine couche de mortier sur la dalle du salon pour rattraper les quelques imperfections et la mettre au niveau souhaité (il y a notamment des trous d’usure liés au soleil qui avait tapé directement sur la chape fraîchement posée et sans doute pas assez arrosée, sans compter qu’on a pas mal piétiné dans la pièce pendant les travaux = pas bon !). Bref, je passe un certain temps à trier, ranger et nettoyer la pièce pour faire place nette… et ça se voit !

Echoooo... Echoooooooo...

Après nettoyage avec le balai et les aspirateurs de chantier, Mika rebouche même un peu certains trous.

Mais… Que fait Stéphane avec ces sachets / poches aux pieds ? (oui parce qu’à Bordeaux on appelle ça des poches, je ne vais pas revenir sur le fameux débat “Chocolatine / Pain au chocolat”, mais vous pouvez avoir un petit aperçu des bases du vocabulaire bordelais par ici). Je suis donc équipé ainsi parce que je dois aller enduire le plancher de la mezzanine d’huile de lin, sauf que mes chaussettes (de chantier) sont loin d’être propres, et je n’ai pas envie de laisser des traces de terre partout.

Ah j'ai l'air fin comme ça... (les plus observateurs d'entre vous auront remarqué que la marche a un petit problème que nous avons résolu entre temps)

Pendant ce temps, Mika s’occupe du carrelage du côté des toilettes.

Encore une partie de plaisir avec les coins, recoins et autres découpes...

Apparemment il s'en est quand même sorti !

On termine la journée avec la pose du ragréage. Petit problème : Mickaël n’a acheté que 3 sacs de mortier, pensant que ça serait suffisant, ce qui n’est pas du tout le cas ! On s’en rend compte assez rapidement en voyant la bétonnière se vider à vue d’œil, mais c’est trop tard et on n’a plus d’autre choix que de continuer, quitte à “compléter” le ragréage la fois suivante (même si ce n’est pas l’idéal).

Armé de ses bottes, il étale et lisse grossièrement le ragréage qui doit en principe se niveler tout seul dans les prochaines minutes.

Résultat du ragréage (partiel).

On termine la journée avec un détail qui me fait sourire : lorsque l’on cherche des infos sur le ragréage, de nombreux sites conseillent tout à fait sérieusement de “commencer par le coin opposé à la porte de sortie et terminer du côté de la porte” (ben oui, sinon t’es coincé comme un rat et t’as l’air bien bête…).

Dimanche 12 juin, presque un jour saint puisque ma chère sœur fête ses 33 ans. Du côté de Bègles, on regarde le résultat du ragréage posé la veille, et ce n’est pas brillant : non seulement il n’y en avait pas assez, mais en plus il ne s’est pas tellement étalé, formant des petites vagues (ne souhaitant pas en assumer la responsabilité, Mika accusera le mortier qui était selon lui “de mauvaise qualité”). Bilan des courses : ça a beau être presque joli et faire penser à un gâteau, ça ne reste pas très pratique pour poser un parquet ! Heureusement qu’il faudra de toute façon en remettre une couche…

Mais quel superbe glaçage !

Ne faiblissons pas : je sors le pinceau et j’entame le passage d’une couche de produit protecteur sur l’escalier (là encore, il en faudra plusieurs…).

Y'a comme une forte odeur de crêpe qui flotte dans l'air... Je suis shooté aux vapeurs d'orange !

De son côté, Mika fait les joints du carrelage (toujours le même oui, celui à côté des toilettes !).

Pour l'instant ce tuyau qui dépasse n'est pas particulièrement élégant : affaire à suivre !

Il enchaîne avec l’installation des prises de courant dans la cuisine.

Attention, ce tournevis rouge n'est pas n'importe lequel : c'est un tournevis d'électricien, qui a apparemment une fonction particulière que je maîtrise mal, et surtout un prix qui semble élevé. Ceci explique sans doute qu'il m'est formellement interdit de me servir de ce tournevis pour tout autre usage que de l'électricité (c'est bête, parce que je fais aucune installation électrique... pour le moment, en tout cas !).

A défaut de bidouiller les fils électriques, je réfléchis (encore) à l’aménagement de la future cuisine de la dépendance…

Configuration des meubles, emplacement des appareils ou de l'évier... Il va falloir se décider sans tarder !

Alors que la matinée tire à sa fin, on n’a pas tout le matériel nécessaire pour pouvoir vraiment continuer à avancer sur les divers postes du chantier… Tant pis, ce ne sont pas les choses à faire qui manquent, et on s’occupe donc du jardin et du potager !

Nettoyage devant la terrasse : beaucoup de racines, petites branches et autres feuilles mortes.

Mon potager après avoir enlevé les mauvaises herbes : une sacré quantité de petites lianes avait commencé à le prendre d'assaut, une vraie saleté !

Le potager sauvage s'étend de plus en plus avec ses courgettes, citrouilles, salades et maintenant... tomates ! On a en effet essayé d'y replanter pas mal de pieds de tomates, qui étaient beaucoup beaucoup trop serrés dans les carrés potagers, mais pas sûr qu'ils survivent à ce choc...

On devait de toute façon éclaircir les rangs de carottes qui étaient également bien trop serrés (on a pas encore la main totalement verte...). Du coup, voilà un apéritif bienvenu avec ces mini-carottes, en espérant que de plus grosses viendront !

On arrête nos “travaux agricoles” vers 14h, alors que que la pluie arrive et que le ciel commence à devenir orageux. Pour une fois, on prend un peu le temps de savourer une fin de week-end tranquille, et on commence même à réfléchir à nos prochaines vacances ! A bientôt…