Du plancher au plafond : on ne lâche rien !

Le lambris du plafond et le sol de la mezzanine progressent, sans oublier les carrelages et câblages qui nous donnent un peu de fil à retordre…

Nous voilà déjà arrivés au beau milieu du mois de mai. Ce samedi 14, pas le temps de célébrer l’anniversaire de Patrick Bruel puisque nous sommes déjà occupés à passer les gaines électriques dans le plafond, avant de mettre la seconde couche d’isolant.

Passage des gaines en attendant le raccordement au tableau électrique.

L’ambiance devient rapidement électrique (c’est le cas de le dire…) lorsqu’en passant la gaine dédiée au câble réseau dans une saignée, j’accroche malencontreusement le tire-fil qui commence à sortir de la gaine en question : un triste concours de circonstances que je n’arrive toujours pas à m’expliquer. Toujours est-il qu’à l’autre bout du tuyau, ce satané tire-fil s’est engouffré dans la gaine : cela compromet d’autant le passage du câble réseau que l’aiguille d’électricien n’est pas assez longue pour aller jusqu’au bout de la gaine… J’ai beau plaider l’innocence et le manque d’information sur les précautions d’usage, le jury populaire (constitué de Mika) décide que je suis coupable : je suis honteusement condamné à me débrouiller pour passer ce fichu câble réseau. Pendant presque 2h, je lutte pour essayer de le faire passer dans la gaine en l’état, ce qui se révèle bien sûr impossible. En désespoir de cause, et même si Mika m’affirme qu’elle ne sera pas assez longue et que ça ne servira à rien, je finis par recourir quand même à l’aiguille d’électricien. J’ai bien fait de persévérer puisque c’est avec cette technique qu’on finira par réussir à faire passer la câble réseau (j’écris “on” car entre temps, Mickaël a décidé qu’il avait suffisamment boudé et qu’il pouvait m’aider à tirer le câble…). On doit quand même couper toute une partie du câble que j’ai peut-être malmené en tentant de le faire passer seul, c’est un peu dommage mais dans le doute… Bref, le câble réseau est passé ! (et la matinée aussi)

Une (future) prise de courant sur la droite, et le fameux câble réseau bleu au milieu (ALLELUIA).

Heureusement, pendant que je m’acharnais sur mon câble réseau, Mickaël s’est concentré sur le lambris du plafond qui a bien avancé au-dessus du salon.

Voilà qui éclaircit déjà un peu la pièce.

Il progresse assez rapidement et arrive déjà au milieu de la pièce. Il fixe de petites cales en bois sur la panne faîtière pour y adosser le lambris.

Question d'équilibre...

De mon côté, j’attaque le rebouchage des saignées dans lesquelles on a maintenant passé les gaines nécessaires. Pour ce faire, j’utilise le mortier-colle habituel que je mélange avec de la poussière de béton cellulaire (celle qu’on a justement récupérée lors du perçage des saignées, encore une fois pas grand chose ne se perd !).

Creuser pour reboucher : ça devient une habitude !

Voici venu le moment de fixer le lambris sur la panne faîtière. A cet endroit, le plafond ne formera pas un “accent circonflexe” qui marquerait nettement le changement de versant du toit, comme je le pensais, mais un angle plus doux. Au préalable, Mickaël a entaillé au cutter le dos du lambris sur toute sa longueur pour que ce dernier se plie facilement et puisse suivre la courbure du toit au niveau de la panne faîtière : c’est l’un des avantages du PVC, il se découpe facilement si besoin et se révèle évidemment bien plus souple que le bois.

Fixation des clips de la lame de lambris.

Tiens, mais quel est donc cet objet que je photographie ? Réponse un peu plus bas, le temps de vous laisser cogiter… (ou pas)

Pas élémentaire, mon cher Watson...

Pour le moment, Mickaël termine la seconde épaisseur de laine de bois.

Encore quelques plaques...

De mon côté, j’allonge la série des “activités utiles mais qui ne se voient pas trop” en me concentrant sur l’enduit du mur intérieur qui entoure la porte-fenêtre.

Eh oui, vous devez me croire sur parole.

A force d’enchaîner les activités, le sol est jonché de laine de bois, poussières, câbles ou autres outils divers et variés. Je finis donc tranquillement la journée en faisant un brin de nettoyage et de rangement dans la dépendance.

On y voit quand même plus clair !

Mika ne lâche plus son lambris : il continue à avancer la zone qui surplombe le salon, en créant au passage des découpes pour l’arrivée de la VMC et du câble électrique (parce qu’un plafonnier, c’est quand même pratique dans un salon).

Désolé pour le cadrage étrange !

Le lendemain, petite journée : nous sommes rentrés un peu tard la veille pour cause de Soirée Eurovision chez des amis (oui, il y a des évènements de la première importance comme ça… remercions d’ailleurs une nouvelle fois Elodie Gossuin pour sa participation au rayonnement de la France dans le monde !). Trêve de bavardages, on poursuit le carrelage mural de la douche.

L'angle de la douche commence à prendre forme.

Etape un peu délicate lorsqu’on attaque le carrelage de la colonne de douche, ses petits morceaux de carreau (donc autant de découpes) et surtout son mitigeur. Il faut coller un morceau de carreau autour de ce dernier, donc percer les emplacements qui correspondent à l’arrivée de l’eau chaude et froide. Mickaël commence par percer des petits trous dans le carreau, qui lui permettent ainsi de caler la mèche pour créer ensuite la découpe au bon format avec la fabuleuse scie-cloche.

Le carreau a été mouillé un peu pour ne pas que la mèche chauffe trop.

Découpe de l'emplacement des arrivées d'eau.

N’étant d’aucune utilité à ce moment précis, je vagabonde un peu et m’aperçois avec joie que notre jardin accueille son premier coquelicot !

Bienvenue ! N'hésite pas à inviter plein d'amis !

Voilà que la journée du dimanche tire déjà à sa fin. Heureusement, nous pouvons aussi avancer le chantier le lundi 16 mai puisque c’est un jour férié. Nos efforts se concentrent en premier lieu sur… le carrelage de la douche (mais quelle surprise).

Encollage de la colonne de douche.

Oui, il y a eu un petit loupé lors de la découpe de gauche, mais le mitigeur viendra camoufler ça !

Le temps que la colle prenne, on cale comme on peut le carreau qui a la tête à l'envers pour ne pas qu'il succombe à la gravité.

Quelques dizaines de minutes plus tard, le carrelage mural de la douche est terminé, il ne restera plus qu’à faire les joints (et installer la colonne de douche elle-même, évidemment !).

Trouverez-vous l'intrus ?

Puisqu’on est dans la salle de bains, Mickaël en profite pour enduire le mur derrière les toilettes…

Je donne un peu d'avance à celles et ceux qui lisent les légendes : au-dessus des toilettes, vous pouvez imaginer le chauffe-eau.

…et enduire également le mur derrière la vasque (qui n’est pas encore là, vous êtes très observateurs !).

Prochainement ICI : une vasque, son meuble de rangement et son miroir.

Quoi de mieux pour digérer après un repas que la lecture d’une notice de chauffe-eau ? L’opération est vite pliée, d’autant que Mickaël assure qu’il n’y a rien d’intéressant dans le document, si ce n’est que “l’usage du chauffe-eau est déconseillé aux personnes psychologiquement faibles”. J’avoue qu’à la lecture de cette phrase, on a hésité à poursuivre l’installation mais on s’est dit que quitte à mourir un jour, autant vivre à fond en prenant le risque d’utiliser ce chauffe-eau.

PASSIONNANT.

Passons donc aux travaux pratiques avec la fixation de de notre chauffe-eau. On a opté pour un modèle “mini” de 30 litres, histoire de ne pas avoir un appareil trop encombrant ni chauffer des quantités excessives d’eau, qu’on n’utiliserait pas forcément (c’est surtout un choix de Mickaël, il ira donc se doucher avec l’arrosoir dans le jardin s’il n’y a pas assez d’eau chaude pour tous !).

On fixe (solidement) la patte du chauffe-eau.

Il suffit alors de l'accrocher à la patte : le voici déjà posé !

Notre chauffe-eau est pour l’instant bien à l’abri sous sa “robe” en prévision de l’opération suivante : le passage d’une sous-couche de peinture blanche sur toutes les cloisons de la SDB.

Mika fait chauffer le rouleau ! (c'est une métaphore)

On termine la journée en réfléchissant aux détails d’aménagement de la SDB : les grandes lignes sont bien sûr décidées depuis un moment, il est donc plutôt question des cloisons de la douche, de l’habillage du mur des toilettes ou encore de petits espaces de rangement (voilà qui est bien mystérieux).

C'est tout de suite plus clair (ou pas).

 

======

 

Après une (petite) semaine de travail, nous profitons d’un vendredi soir ensoleillé pour faire les joints du carrelage mural de la douche (couleur ivoire, rien de follement original). L’affaire nous occupe quand même pendant 2 heures au moins, mais nous sommes plutôt satisfaits du résultat. Pour l’instant, on ne regrette pas non plus le choix de ce coloris gris clair pour les carreaux : ce n’est pas tout blanc (scoop) mais ça reste lumineux !

Chaleur tropicale.

Tadaaaaam !

Gros plan pour que vous profitiez pleinement du spectacle (et au cas où vous n'auriez pas trouvé l'intrus du premier coup...).

 

======

 

Samedi 21 mai : début d’un week-end de chantier “allégé”, pour moi en tout cas… C’est en effet avec grand regret que je suis contraint d’abandonner le chantier et Mickaël pour cause d’anniversaire (c’est vraiment parce que je ne pouvais pas faire autrement hein !). Heureusement, sa mère est venue en renfort avec la tondeuse à gazon et de bonnes choses à manger, ce qui me permet d’aller festoyer (presque) sans culpabilité.

Lorsque je quitte le chantier, Mika est sur la mezzanine, et se prépare à affronter un paquet de lames de plancher, dont il vient de poser la première d’entre elles (CHAMPOMY !).

Plancher en pin des Landes (histoire de faire marcher l'économie locale, mais avec modération quand même, en attendant de gagner à l'Euromillion). PS : les deux planches foncées au premier plan n'ont bien sûr rien à voir avec le schmilblick !

La petite subtilité, c’est que Mika lasure une face de chaque lame avant de la poser à l’envers (de façon à ce que le côté lasuré se retrouve en-dessous, puisqu’une partie du parquet sera visible au-dessus de la cuisine, entre les solives qui soutiennent la mezzanine).

Matériel de lasurage.

Aspect d'une planche après lasure, pas forcément définitif : on a opté pour une teinte Chêne clair, ou quelque chose de proche (contacter Mika pour tout renseignement à ce sujet).

Et maintenant, il est temps de vous apporter la réponse à l’énigme sur l’objet mystérieux présenté plus haut, et qu’on appelle communément “chasse-clou”, ou parfois chasse-pointe : comme son nom laisse deviner, il permet d’enfoncer presque totalement un clou dans une surface en bois (pour le rendre invisible, en général) sans pour autant risquer d’abîmer la surface en question. Exemple avec notre cas de figure : on s’en sert pour fixer les lames de plancher sur la mezzanine.

Attention aux doigts !

Lorsque je reviens de ma petite fiesta en fin de journée, les choses ont bien avancé (à croire que je ralentis le chantier… ahah). Mickaël a fini d’installer la colonne de douche, qui a plutôt fière allure.

La douche est maintenant utilisable !

Encore plus impressionnant, il a terminé la pose du lambris au plafond et la moitié du plancher de la mezzanine !

C'est beaaaau !

Le plancher vu d'en-dessous, avec lasure.

Le lendemain, on attaque tardivement la journée de chantier : la motivation n’est pas vraiment là et je grommelle un peu en m’attaquant à l’enduit de la cage d’escalier et une partie de la mezzanine.

Et on ne salit pas l'escalier ! (ni le nouveau plancher)

De l’autre côté de la mezzanine, Mickaël met un peu d’ordre dans tous les câbles en fouillis qui entourent le tableau électrique.

Scoubidoubidoubidou...

Pour finir cette courte journée de chantier, on tire dans une grosse gaine le câble électrique (lui aussi de diamètre imposant) qui raccordera la dépendance à la maison principale. La gaine sera évidemment enterrée à terme, voilà qui promet encore une belle tranchée !

On déroule la gaine en ligne (plus ou moins) droite...

Le câble électrique à passer dans la gaine.

Le passage du câble n’est finalement pas aussi difficile que nous le craignions… Parenthèse rigolote : comme Mika poussait l’aiguille d’électricien et le câble depuis l’intérieur de la dépendance, pendant je tirais l’ensemble depuis l’entrée de la maison principale, on communiquait en parlant (fort) dans la fameuse gaine ! Assez efficace, même si la qualité et le volume de la communication laisse un peu à désirer… Le voisinage doit nous prendre pour des fous !

On enroule le tout en attendant d'enterrer la gaine et raccorder la dépendance au réseau électrique principal.

Et voilà, c’est tout pour aujourd’hui, mais c’est déjà beaucoup : voir le plafond terminé et bientôt le plancher de la mezzanine fixé redonne un peu de cœur à l’ouvrage ! A bientôt pour des nouvelles de la dépendance, si aucune grève ne vient bloquer les publications du blog ou l’avancée du chantier… Héhé