Hors d’eau, hors d’air… ou presque !

Pour entamer ce billet dans les règles de l’art, nous vous souhaitons d’abord une belle année 2019 (mieux vaut tard que jamais) : qu’elle vous apporte la santé bien sûr, mais aussi des jolis moments, de la quiétude, des projets stimulants ou défis à relever si vous en avez l’envie, des plaisirs simples au quotidien mais aussi des instants de douce folie ! 🙂

Petite explication de texte pour commencer : on dit généralement qu’une maison est hors d’eau et hors d’air lorsque l’essentiel du gros œuvre a été réalisé de sorte que la maison garantit une étanchéité à l’air et une imperméabilité à l’eau (on parle parfois également de clos et couvert).

Reprenons nos moutons là où nous les avions laissés au début du mois d’août (oui, le dernier billet de blog remonte… et il n’était déjà plus trop d’actualité au moment de sa parution ! hum).

Façade et mur côté allée… (le bardage n’est pas encore terminé, je vous rassure)
Surélévation côté jardin (et notre bolide de luxe au premier plan).

Au programme estival de notre côté : une bonne session d’enduit à la chaux qui, mine de rien, nous occupera un moment… Sachant que les murs originels ne seront pas visibles au final, notamment pour des questions d’isolation thermique, nous avons quand même choisi d’enduire les murs de manière à rattraper un peu les joints des pierres (certains étaient en mauvais état), ainsi que pour assainir de manière générale les murs (cela permet notamment de réguler l’humidité qu’il peut y avoir dans les pierres, ou que ces dernières “poussièrent”…). Je ne développe pas davantage ici, mais vous pouvez découvrir 9 raisons d’utiliser de la chaux sur ses murs

C’était encore la belle saison, où nous pouvions travailler nus (ou presque).
Enduit en cours, il faut veiller à l’arroser régulièrement pour ne pas qu’il “tire” trop vite !

Dans les semaines qui suivent le “grand chamboulement” de la surélévation, les ouvriers s’attaquent à la toiture. Enfin avant les tuiles, il faut déjà mettre en place les chevrons et le pare-pluie. On avait déjà dû évoquer le sujet, le pare-pluie ou écran de sous-toiture a une double-fonction : comme son nom l’indique, il permet évidemment d’éviter que l’eau s’infiltre par l’extérieur. Mais comme son nom ne l’indique en revanche pas, il permet également d’évacuer vers l’extérieur la vapeur d’eau qui émane de l’intérieur de l’habitation (attention, à ne pas confondre avec le pare-vapeur au nom plus explicite mais qui se pose en intérieur !). Les esprits les plus perspicaces auront donc compris qu’il faut poser le pare-pluie dans le bon sens, de manière à repousser l’humidité extérieure mais laisser s’évacuer celle qui vient de l’intérieur, sinon c’est la catastrophe assurée…

Mise en place des premiers chevrons (côté rue). En plissant les yeux, vous pourrez voir des entretoises : ce sont des petits morceaux de bois fixés perpendiculairement aux chevrons qui permettent de maintenir un écartement fixe entre eux et éviter qu’ils ne vrillent.
Suite de la pose des chevrons, côté jardin : leur pose en débord permettra de créer une avancée de toit (pratique pour éviter les intempéries à proximité des portes et fenêtres).
Mise en place du pare-pluie qui est agrafé sur les chevrons. Il est maintenu par une première couche de liteaux (des bois qui ont une faible section, pour ceux qui s’étaient assoupis pendant les épisodes précédents).
Vue depuis le premier étage, l’intérieur de la maison est bien moins lumineux qu’avant… Comme le pare-pluie est vendu sous forme de rouleaux, vous noterez qu’il faut poser les différentes lés en les superposant un peu (et même idéalement poser un adhésif sur les raccords je crois pour optimiser l’étanchéité).
Visite de chantier en “mode touriste”.
Vue de la toiture en cours d’avancement : la piscine était encore là, le jasmin poursuivait sa conquête de la pergola (soupir…).

Après cette fulgurante et impressionnante avancée qu’est la surélévation, les travaux menés par l’entrepreneur ont malheureusement traîné en longueur, ce qui est pourtant exceptionnel dans l’univers du BTP (ah, on me souffle dans l’oreillette qu’en fait non, pas du tout). Nous avons certes profité un peu de l’été indien, mais nous voulions également que les choses avancent pour espérer habiter la maison avant notre retraite (d’autant plus que la retraite recule à mesure qu’on vieillit, alors bon…).

Quand vient la fin de l’été sur la plage, nous préparons l’isolation du rez-de-chaussée. Pour ce faire, nous avons opté pour le système Optima Murs d’Isover (qui ne nous donne malheureusement pas d’argent pour les citer, mais s’ils nous lisent, il n’est jamais trop tard pour s’arranger !). Comme notre maison devrait être relativement bien isolée, il faut être d’autant plus attentifs aux ponts thermiques, sources de perte de chaleur. En l’occurrence, la pose “traditionnelle” de placo se fait par le biais de rails et fixations métalliques qui, ancrés dans le mur, constituent des conducteurs et minimisent également l’étanchéité à l’air (on se préoccupe principalement du froid, mais c’est valable pour la chaleur, sans oublier le bruit !). Le système de pose que nous avons retenu est donc constitué de rupteurs thermiques, ce sont des éléments en résine (et non de métal) qui vont donc empêcher la création de ces vilains ponts thermiques (ou du moins la limiter fortement).

On commence par la fixation des rails au mur… Point vocabulaire : dans le commerce on appelle ça plus couramment des fourrures !
Les fameux rupteurs de pont thermique… C’est un produit de luxe, il faut le préciser !
On clipse les tiges en résine dans les rails / fourrures (une tous les 60 cm en largeur, et une tous les 120 cm en hauteur). Et pour les personnes qui se posent la question, oui Mickaël porte parfois des Crocs l’été… (pardon ahah)
Début de la mise en place de la première couche d’isolant…
On poursuit en empalant l’isolant sur les tiges lorsque cela est possible.
On met en place la seconde et dernière couche d’isolant qu’on empale également sur les tiges. Pour une efficacité optimale, vous noterez qu’on veille à croiser les couches d’isolant ! Attention : il ne faut jamais mettre de pare-vapeur entre les différentes couches d’isolant, seulement sur la dernière.

Pendant ce temps, nous terminons enfin l’enduit à la chaux qu’on continuait en parallèle de l’isolation…

Saurez-vous retrouver les zones qui accueillaient des cheminées auparavant ?
Indice en bas de votre écran : cherchez la suie qui traverse même l’enduit…

Une fois les rails fixés, la pose de l’isolant est relativement rapide. Vous prendrez bien un petit AVANT / APRÈS spécial isolation ?

Avant…
Après !

Une fois la laine de verre installée, on va faire en sorte de maintenir l’isolant en place et de maximiser son étanchéité. Pourquoi ? MAIS POUR ÉVITER LES PONTS THERMIQUES BIEN SÛR !

On enfile la rondelle rigide jaune sur la tige, qu’on bloque par un quart de tour. Il faut trouver le juste milieu pour que l’isolant soit bien maintenu sans pour autant l’écraser trop (ce qui nuirait à son efficacité).
On met en place le pare-vapeur (dans le bon sens, merci !), qu’on verrouille avec cette rondelle élastique noire qui assure l’étanchéité à l’air.
On enfile ensuite sur la tige la “clé” qui tiendra à terme le rail vertical.
Un quart de tour et zou, le système est verrouillé (c’est juste pour la démo car en réalité, on le verrouille seulement lorsque le rail vertical est en place).

Une petite vue d’ensemble avec le pare-vapeur en place…

Il manque encore l’adhésif qu’on fixe entre les différentes lés de pare-vapeur pour parfaire l’étanchéité de l’ensemble…
…Adhésif qu’on ne tardera pas à scotcher au niveau de tous les raccords !

Vous voulez en savoir encore plus sur ce système d’isolation ? N’hésitez pas à consulter le guide de pose du système Optima fourni par Isover, il est plutôt bien fait avec plein de photos (et il fait 78 pages, ah oui quand même !).

Changeons un peu d’activité : il est temps de préparer la séparation entre la grande pièce à vivre du rez-de-chaussée et le sas d’entrée. Pour cela, Mickaël crée une ossature bois qui servira pour la structure des cloisons.

Prémices de l’ossature… Derrière l’escabeau, une des alliées du chantier, à savoir la radio (un authentique radio-K7 d’époque !).
Ah, les choses avancent bien : on est déjà au cadre de porte !
Au tour de l’armature du plafond du sas.
On découpe et fixe des panneaux OSB qui servent à la fois de paroi et de contreventement.

Pendant qu’on s’active à l’ombre, les “professionnels” poursuivent la toiture avec la pose des tuiles.

Pratique, ce petit monte-matériaux…
Vue depuis la pergola !

Retour dans le (futur) salon où la situation évolue de jour en jour… On prépare notamment l’ossature du plafond.

En attendant la pose des menuiseries par l’entrepreneur, on profite de la fin d’une première phase d’isolation pour faire un brin de rangement et de ménage.
Début de la pose des rails pour l’ossature du plafond : on utilise un laser (à gauche) pour poser les rails de niveau.
Cette ossature est dite autoportante car elle est accrochée seulement sur les parois verticales des poutres (de mur à mur, sans utiliser de suspentes).

Dans le même temps, on met en place les montants verticaux…

C’est sur ces montants qu’on viendra ultérieurement visser les plaques de BA13 (autre nom pour le placo)
On avance, on avance…

Sur le toit, la pose des tuiles est désormais terminée (en réalité, la pose elle-même n’aura pris que 2 ou 3 jours).

Désolé pour le flou, il ne fallait pas zoomer…

Le temps est venu de poser les nouvelles menuiseries à l’étage. Elles sont d’une teinte anthracite assez proche de la couleur du bardage zinc.

Côté jardin…
Côté rue…
Vue depuis l’intérieur de la maison : la fenêtre est vissée par des pattes sur l’ossature. Et oui, nous ne pensions pas que les fenêtres seraient aussi basses par rapport au plancher, ce n’est pas qu’une impression puisqu’elles nous arrivent presque au genou ! Heureusement comme elles sont très hautes, ce n’est pas vraiment problématique, ça donne un effet “immersif”…

Petit détour par l’allée, où nous avions décidé de remplacer l’ancienne fenêtre existante, située assez en hauteur mais vieillotte, par un châssis fixe qui apportera de la lumière au futur escalier. Cette nouvelle menuiserie nous avait été livrée mais elle roupillait dans un coin en attendant désespérément d’être posée, Mika a donc pris en main les choses en la posant lui-même (on n’est jamais mieux servi que par soi-même !).

Mais avant de poser la fenêtre, encore faut-il ajuster aux dimensions exactes le tableau (espace de maçonnerie dans lequel on va venir insérer la menuiserie elle-même). Au passage, il remplace la pierre basse qui était bien abîmée par une de celles récupérée de l’ancienne dépendance…
Le résultat (partiel puisque les joints refaits ne sont pas encore secs, donc un peu trop visibles pour le moment).

Retour au sas d’entrée où Mickaël réalise un enduit chaux-chanvre. Pour rappel, cet espace sera moins bien isolé que le reste de la maison car l’emplacement de la porte d’entrée nous empêche de mettre en place une isolation d’épaisseur importante (la “vraie” isolation commence donc après le sas). L’enduit chaux-chanvre présente l’avantage d’être à la fois léger, assez fin et isolant : on parle souvent à ce propos d’enduit de correction thermique, c’est-à-dire qu’il n’est pas considéré comme un isolant à part entière et ne remplace pas un vrai système d’isolation, mais il permet de couper le froid des murs anciens.

On réalise un mélange avec environ 20% d’eau, 30% de chaux aérienne et 50% de chanvre (ne me remerciez pas pour cette photo d’une qualité exceptionnelle).
Comme ce mélange est assez friable, on met des clous qui servent à améliorer l’accroche et maintenir l’ensemble en place pour poursuivre l’enduit…
Résultat d’une première bande d’enduit chaux-chanvre, on visualise bien sur cette photo notre problématique de porte !

Place aux menuiseries du rez-de-chaussée…

Les 2 fenêtre du côté rue…
La baie vitrée côté jardin… (on peut deviner la silhouette athlétique du photographe)

Les “professionnels” procèdent également à la pose du bardage manquant du côté de l’allée : les panneaux qui avaient été posés lors de la surélévation n’étaient pas habillés de zinc, contrairement à ceux en façade (leur conception en plusieurs couches aurait donné lieu à des raccords peu élégants sur la hauteur…).

Début de la pose du bardage, peu visible sur cette photo car masqué par l’échafaudage : l’allée étant momentanément inaccessible, notre bolide de luxe a dû passer quelques nuits dans la rue.
Ah ben là oui, on voit mieux le bardage !
Résultat une fois l’échafaudage démonté… Pour simplifier, les ouvriers ont laissé dépasser “au carré” les différentes lames de zinc qu’ils couperont en une seule fois selon le profil du toit (je ne sais pas si mes explications sont toujours très claires !).
Vue d’ensemble depuis la rue : à ce stade il manque bien sûr quelques raccords de bardage, un bon ravalement de façade (et d’allée…) + quelques autres choses qui nous occuperont probablement jusqu’en 2047 selon une estimation personnelle.

Alors que l’automne est là, nous sommes sur tous les fronts (enfin surtout Mickaël) : il attaque l’isolation du toit (côté jardin) grâce à des suspentes. Sur la photo suivante, on ne voit déjà plus les fameuses suspentes car on a déjà mis en place l’isolant et les montants qui le maintiennent.

Les suspentes permettent d’habiller un plafond rampant comme c’est le cas chez nous, petit exemple illustré sur un autre blog de rénovation !
On a ENFIN investi dans un petit échafaudage qui se révèle bien pratique quand il faut travailler en hauteur (parce que le Cirque de Pékin, ça va un moment hein…). Et sinon sur la photo, Mickaël met en place les adhésifs d’étanchéité dont vous connaissez désormais l’utilité.

Du côté des professionnels, on poursuit les raccords et finitions du bardage zinc (qui sont nombreuses, mine de rien).

Raccords d’angle, lames manquantes entre les panneaux de la surélévation, habillage du sous-toit… Il y a de quoi faire !
Habillage de la sous-toiture, également appelée “cache-moineaux” car elle évite traditionnellement d’avoir les combles ou le grenier envahi par les volatiles.
Il reste encore 2-3 détails mais la façade côté jardin est presque terminée (pour l’étage, du moins, il y a encore du boulot au rez-de-chaussée…).

C’est drôle comme parfois, on pense en être à un certain stade des travaux, on tente de réfléchir à la suite des opérations de manière structurée et soudain… BIM ! Sans qu’on comprenne réellement comment, d’un coup on se retrouve à franchir des étapes qui semblaient pourtant encore un peu lointaines (merci d’avoir lu jusque-là sans fermer la fenêtre ! ahah). Tout cela devait probablement être très bien organisé et prévu dans le cerveau cartésien de Mika (#ingénieur-bricoleur) , pour ma part je n’ai pas bien compris comment on s’est soudainement retrouvé à installer les murs et plafonds ! (#rêveur-suiveur)

C’est ainsi qu’on attaque la pose du placo au plafond du rez-de-chaussée. Alors que les jours raccourcissent sérieusement, Mickaël fait des “heures supplémentaires” sur le chantier en soirée. L’air de rien, il cumule plusieurs fois par semaine 2 ou 3 heures de travail en plus, ça fait pas mal avancer les choses sur le chantier.

La pose des premières plaques de BA13 se fait de nuit… Mais quel est ce mystérieux (et fort utile) accessoire ? Réponse un peu plus loin !
Le plafond avance assez vite, le gros du travail consiste en des découpes à ce stade. Nous faisons le choix de laisser des poutres apparentes, ce qui nous permet également d’avoir des plafonds un peu plus hauts dans la grande pièce à vivre du rez-de-chaussée.
Nous avons fait l’acquisition récente d’un (indispensable) lève-plaque qui, comme son nom l’indique, épargne de nombreux efforts de manutention et rend surtout possible la pose de placo pour une personne seule.
Plutôt que de longues explications, je vous invite à regarder cette vidéo qui explique comment utiliser un lève-plaque, ce n’est pas très sorcier dans l’absolu (c’est d’ailleurs le modèle que nous avons qui figure dans la vidéo).

En parallèle, Mickaël continue l’aménagement du sas d’entrée (j’ai un peu l’impression qu’on construit une navette spatiale en écrivant ça).

L’enduit chaux-chanvre a été terminé entre temps, Mika recouvre l’ensemble d’un simple enduit à la chaux (ornemental, si on peut dire).
Le placo fait lui aussi son apparition. Ne vous fiez pas aux sol qui est temporaire, nous sommes en pleine réflexion sur comment réutiliser les carreaux de ciment qui ornaient l’ancien couloir d’entrée !

Au rang des petits travaux (un simple loisir !), Mickaël réalise un “mini coffrage” pour habiller les marches de seuil côté jardin, au niveau de la baie vitrée et de la porte (que l’on ne voit pas sur cette photo).

Attention où vous mettez les pieds !

Maintenant que les nouvelles menuiseries sont en place, on peut poursuivre l’isolation du rez-de-chaussée, et notamment côté rue.

L’isolant est déjà en place, on prépare l’armature pour le placo…
Pas de temps à perdre, on pose le placo dans la foulée !

Dehors, l’automne est bien là… Cela méritait bien une petite photo de saison (que serait ce blog sans quelques photos champêtres ?).

Le gazon se remet tranquillement de l’été un peu trop violent pour lui, tandis que des champignons font leur apparition au gré des semaines !

Revenons à l’intérieur où les “pros” ont installé le solivage du R+2 (le second et dernier étage ou grenier en quelque sorte). Dans le projet initial, nous n’avions pas prévu ce dernier niveau qui n’occupera qu’une partie de la maison puisqu’il loge entre les 2 fermes de la charpente. Nous avons finalement retenu cette option en pensant à tous les objets ou accessoires peu utilisés dans la vie quotidienne, mais qui peuvent vite se révéler encombrants dans des pièces de vie, d’où l’utilité de ce niveau !

Solivage entre les deux fermes pour créer le plancher du R+2.
On aperçoit la trémie du futur escalier sur la droite.
La vue depuis en haut, “il faut se projeter” comme disent les agents immo !

Au rez-de-chaussée, Mickaël installe temporairement une de nos anciennes fenêtres comme “porte palière” entre le sas d’entrée et la grande pièce à vivre. En effet, nous attendons de pied ferme la vraie porte que l’entrepreneur a dû commander, mais qui semble tarder, et avec l’hiver qui pointe le bout de son nez, on lutte contre les courants d’air intempestifs et l’humidité…

Finalement, cette vieille fenêtre fait plutôt bien l’affaire…

Non loin de là, Mickaël pose également la fenêtre qui donne sur l’allée.

Le chantier n’attend pas, nos valeureux ouvriers travaillent même de nuit !
(du coup on ne voit pas grand chose désolé)
La pose de la fenêtre nous permet de terminer l’isolation de ce coin de mur et préparer la pose du placo qui ne tardera pas non plus…

Mais que vois-je sur la photo précédente ? OUI, les bandes de placo se multiplient à vue d’œil… Nous attaquons donc une étape assez fastidieuse, à savoir les bandes de placo au RDC (on réalise les joints entre les différentes plaques de plâtre pour ne plus distinguer les délimitations entre elles). Il faut prévoir plusieurs passes avant d’atteindre un résultat satisfaisant, et encore il faudra sans doute poncer un peu entre temps !

Ce n’est qu’un début… pour mon plus grand plaisir ! (hum hum)
J’essuie un peu les plâtres sur les premières bandes (on comprend mieux d’où vient l’expression) mais les gestes techniques se développent petit à petit…

En parallèle, Mickaël poursuit la pose des plaques de placo manquantes au rez-de-chaussée. Sur la photo ci-dessous, on peut apercevoir les suspentes métalliques fixées sur le plancher, et qui portent le faux plafond. Pour en savoir plus sur la pose d’un faux plafond avec des suspentes sur une ossature bois, jetez un œil à ce tutoriel vidéo !

Le plafond suspendu du RDC vu depuis le plancher du premier étage.
La pose du placo est terminée du coté de l’allée également.

Pendant qu’on peaufine notre placo au rez-de-chaussée, l’entrepreneur poursuit l’isolation au premier étage

Mise en place de la première couche d’isolant dans les montants de l’ossature bois.
Ajout du pare-vapeur (le gros bazar argenté) et des bandes d’étanchéité (les vilains scotchs).

Encore une fois, notre lectorat attentif aura sans doute repéré le “petit nouveau” sur la photo précédente. Nous avons en effet investi dans un treuil électrique pour monter plus facilement une partie du matériel en prévision de la suite du chantier…

Renversant, non ? (pardon)

L’aménagement du rez-de-chaussée va bon train… Sans même avoir le temps de vraiment réaliser, on se retrouve à mettre en place les premières (et seules) cloisons qui délimitent la grande pièce à vivre des toilettes et de la cage d’escalier. Nous sommes d’autant plus motivés que le mois de décembre approche, et que nous avons lancé l’idée de fêter avec quelques amis le nouvel an dans la maison ! (en “mode chantier”, pas fous quand même…)

Derrière l’établi en bazar, vous pouvez observer les débuts timides de la cloison des toilettes !
Juste derrière l’établi, la future porte des toilettes, et tout à droite, l’embrasure de la future cage d’escalier.
Vue depuis l’intérieur de la cage d’escalier (il manque pour l’instant la cloison de séparation avec les toilettes, mais promis il y en aura une !).
La porte des toilettes fait son apparition, de même que les limons de l’escalier (les pièces latérales sur lesquelles vont venir reposer les marches).
La même, vu depuis le passage vers la cage d’escalier.
Quelques jours plus tard, un caisson en placo habille l’escalier (à terme il sera en partie masqué par les placards hauts de la cuisine).

Maintenant qu’on commence à y voir plus clair au RDC, Mickaël attaque l’isolation du toit.

La première couche d’isolant est déjà en place (à droite) tandis qu’arrive la seconde couche (à gauche). La pose de la première couche se fait entre les chevrons de la toiture, ce qui facilite un peu le maintien.
Installation d’une fenêtre de toit / Velux (c’est vraiment la marque alors on peut !), ce n’est pas un luxe pour apporter un peu de lumière à cette pièce sous comble qui n’a pas d’autre fenêtre.
Quelques jours (et éternuements) plus tard, la pose de l’isolant est terminée et le pare-vapeur est en place. Mickaël a même mis en place les montants du futur plafond.

Revenons au RDC où l’on a décidé de “poser” deux fausses poutres vers les extrémités de la pièce. En effet, nous avons en l’état 3 poutres apparentes (qui ont une utilité structurelle, et pas des moindres !) réparties vers le milieu de la pièce, en ajouter deux supplémentaires permet d’équilibrer l’espace de manière plus harmonieuse, même si c’est un peu difficile à expliquer à l’écrit…

Et une fausse poutre (côté rue)… Non, notre maison n’est pas rectangulaire !
Et la deuxième fausse poutre, tout au bout de la pièce (côté jardin) ! On remédiera plus tard à la différence de coloris entre les vraies poutres et les “artificielles”…

Alors que l’année 2018 tire à sa fin, on met les bouchées doubles en prévision des festivités à venir : on attaque même la peinture au rez-de-chaussée !

Passage d’une sous-couche pour commencer…
Découvrez vite le nouveau titre de Mickaël : “Le bonheur de peindre !”
(chez tous les bons disquaires…)
Les travaux de peinture se poursuivent même de nuit (ce qui n’est pas l’idéal en fait, mais on fait comme on peut…).

Après un Noël dans la (chouette) famille de Mickaël, nous sommes de retour à Bègles pour quelques menus travaux. Même si pour le moment les températures sont bien fraîches dans la maison, et que les conditions d’accueil restent spartiates, nous sommes bien contents de pouvoir accueillir le 31 décembre une partie de la famille et des amis pour fêter ensemble la nouvelle année dans notre nouvelle maison !

La décoration est plutôt sommaire pour ce “réveillon en mode chantier” mais les bons petits plats sont malgré tout au rendez-vous, de même que la bonne humeur…
Nos invités ont survécu au quizz piégé et au blind test infernal concocté par mes soins…
Voilà, il est minuit, l’heure de faire chauffer le canon à confettis !

Alors que nous disons adieu à 2018 (et que je publie ce billet fin janvier 2019… ahah), comme souvent nous n’aurons pas vu le temps passer. Même s’il reste encore bien du travail à faire pour nous, 2018 aura été l’année du grand chamboulement, où notre “petite” maison est devenue grande. Les travaux de gros oeuvre et la surélévation semblent déjà n’être plus que de lointains souvenirs, alors que nous réfléchissons à l’aménagement intérieur des pièces et autres travaux de moindre ampleur, mais qui risquent quand même de nous occuper un bon moment ! Alors, à bientôt pour la suite des aventures ? 🙂