Bilan 2017 et perspectives 2018…

Voilà un record dont nous ne sommes pas bien fiers : 5 mois sans mise à jour sur le blog… hum. Puisque nous avons même changé d’année entre temps, commençons donc par les politesses d’usage : nous vous souhaitons une belle année 2018 ! Pour notre part, souhaitons que ce nouveau “cahier” qui s’ouvre, avec ses 12 chapitres et ses 365 pages à écrire, soit l’occasion de voir enfin notre future maison prendre forme… Si en 2017 le chantier aura clairement connu un gros ralentissement d’activité, les choses devraient enfin bouger cette année !

En attendant de vous livrer plus d’infos à ce sujet à la fin du billet, retour sur quelques mois de petits travaux divers et variés : ceux qui prennent pas mal de temps, comme des petites touches de pinceau qui donnent l’impression de bien peu avancer même si petit à petit on voit bien que la vue d’ensemble du tableau s’améliore…

Retour en arrière, à une époque lointaine où il faisait encore beau et chaud (c’est assez ironique d’écrire ça alors qu’il fait depuis quelques jours un temps bien pourri en France, avec de grosses bourrasques !). On a continué à aménager les alentours de la dépendance, avec l’installation de bordures pour y disposer quelques plantes. J’avoue avoir mis un veto à des bordures en béton (je ne trouve vraiment pas ça joli), mais je sens que le temps donnera sûrement raison à Mika, car le bois est une matière qui travaille évidemment bien plus et on risque donc de devoir recommencer un chantier similaire d’ici quelques années… (ce n’est donc jamais fini, quelle tristesse !).

Dans la foulée, on a installé une allée qui longe la dépendance pour en relier l’entrée à la partie terrasse. A terme, l’idée est de mettre des graviers également dans toute la zone entre le portail et la dépendance. Au départ je n’étais pas forcément très emballé par les graviers, mais il faut bien avouer que le rendu visuel est bien plus propre qu’un sol en terre malmené par nos passages récurrents à pied ou en voiture, et qui devient très vite marécageux lorsqu’il pleut (le mot est peut-être exagéré). Vous noterez au passage la présence de notre superbe fontaine de jardin, fort utile en période estivale (je précise même si une fontaine d’intérieur n’est pas d’actualité…). Parenthèse technique : mettre en place du gravier n’est pas bien compliqué, mais il faut quand même disposer des plaques de “nid d’abeille” qui ont plusieurs vertus. Leurs structures alvéolées permettent de stabiliser le gravier, notamment si on roule dessus, tandis qu’un tissu géotextile évite les remontées de terre ou les pousses végétales (on doit avoir des herbes sacrément têtues dans le coin car il y a quand même quelques touffes qui pointent le bout de leur nez à travers le géotextile et les graviers…).

Un peu plus loin dans le jardin, on commence déjà à anticiper l’été suivant (faut dire qu’à ce rythme, un billet de blog sur deux sera estival… passons !). Nous avions déjà acheté une “petite” pergola qui surplombe la terrasse (environ 9m²), mais Mika voit plus loin et veut fabriquer lui-même une pergola / portique qui abriterait les bacs potagers en été et délimiterait avec subtilité la partie avant du jardin de la partie arrière, qui deviendra peut-être un potager à terme (oui, il faut faire preuve de bien des capacités de projection pour anticiper les choses et imaginer ce que pourrait être notre jardin demain…). Bref, après quelques calculs savants et croquis griffonnés, Mickaël s’attaque à la construction de la pergola du jardin : comme le garçon est astucieux, il utilise pour constituer la structure de la pergola des treillis soudés (panneaux de fer à béton) qu’il loge dans des cadres en bois qu’il a pré-percé (le même genre qu’on utilise comme poteaux de clôture).

La masse entre alors en scène pour enfoncer des… supports de poteau à enfoncer (je suis déçu, je cherchais un terme dédié à cet objet en particulier, mais ça ne semble pas exister !). Une fois l’opération effectuée, on peut alors positionner les portiques dans leurs supports. Afin de tester votre vigilance, nous avons mis en scène une erreur grossière dans la photo suivante : saurez-vous la trouver ? (réponse dans la légende de la photo)

La fabrication et l’assemblage de la pergola suit son cours…

Comme vous l’aurez peut-être constaté, on “profite” de l’opération pour démonter les bacs potagers qui sont mal centrés par rapport à la largeur de notre jardin (ce n’était pas flagrant, il faut dire…) et les ajuster aux dimensions de la pergola. Il était de toute façon temps d’arracher les derniers légumes estivaux qui ne donnaient plus grand chose, l’automne approchant… Histoire de faire d’une pierre deux coups, on utilise la terre des bacs pour niveler le terrain : là encore ce n’était pas très visible pour la plupart de nos invités, mais le jardin comptait jusque-là un certain nombre de trous et de bosses…

Il faut dire qu’on a programmé une petite cure de jouvence pour le jardin, en lui administrant du fumier de cheval. C’est une astuce presque ancestrale pour “nourrir” les sols, même s’il faut être prudent sur la façon de procéder et veiller à éviter toute contamination (quelques conseils d’ordre général…). Après quelques recherches rapides, nous avons trouvé un centre équestre à moins de 10 minutes de la maison qui donne à qui veut du fumier dont ils ne savent que faire (c’est-à-dire de la paille souillée par des urines et selles de cheval, pour dire les choses !). Après quelques allers-retours à charger la remorque du “précieux” mélange, on commence à disperser le fumier en petites couches…

Au fil des heures voire des jours, Mika continue à progresser dans le chantier de la pergola tandis que je poursuis le nivelage du terrain, ce qui nous permet d’attaquer le fameux monticule de terre qui est proche du fond du jardin depuis presque 2 ans déjà… (et qui fait le bonheur de nos amies les cucurbitacées)

Parenthèse sur l’aménagement de l’intérieur de la dépendance (quand je vous dis qu’il reste toujours des choses à faire !), Mika a fabriqué dans la salle de bains des placards sur mesure pour masquer le chauffe-eau et créer quelques rangements (déjà qu’on manque de place, si en plus on laisse tout traîner, on ne s’en sort plus…). Je vous laisse apprécier la fabrication et le résultat fini, j’aime beaucoup : notez le raffinement de la porte articulée (non je n’en fais pas trop, il faut bien flatter l’ego du petit personnel !).

Autre chantier qui nous aura un peu occupé cet automne, la construction d’une… seconde cabane au fond du jardin ! Vous aviez évidemment suivi avec passion la construction de la première cabane (épisodes 1 et 2), vous allez maintenant découvrir le making of de cette autre cabane, car nous nous sommes aperçu que nous n’avions pas assez d’un seul exemplaire pour loger nos nombreux outils et accessoires (pour les travaux, le jardin, la piscine… ça s’accumule vite !). Bref, place aux premières images avec le déplacement obligé des nombreuses pierres de l’ancienne dépendance qui jonchaient le fond du jardin et gênaient la construction de la deuxième cabane. On peut alors couler les premiers plots de béton qui soutiendront la structure de la cabane.

Encore une fois, on joint l’utile à l’agréable l’utile en mode “Récup” : on démonte deux grosses poutres de la maison qui soutenaient les plafonds et n’ont désormais plus aucune utilité (les artisans parlent parfois de “dépose” pour une opération de ce type, c’est-à-dire le contraire de la pose, pour ma part je trouve ce terme assez ambigu, on pourrait penser qu’on va littéralement les déposer = les installer quelque part). Nous ne sommes que deux et nous n’avons pas tellement le matériel adéquat pour travailler à une telle hauteur, et préférons donc jouer la sécurité en trouvant des astuces pour se débrouiller sans risquer de se casser la binette (pour info au passage, le Code du Travail précise que pour les ouvriers professionnels, “il est interdit d’utiliser les échelles, escabeaux et marchepieds comme poste de travail”, même s’il y a quelques subtilités qui permettent d’en autoriser l’usage temporaire et avec un risque modéré…). Tout ça pour dire que Mickaël a mis au point un habile système de cordes (MAIS QUEL HOMME !) afin de pouvoir tranquillement scier les poutres à leurs extrémités (enfin “tranquillement” à la tronçonneuse quand même…), puis que je puisse les faire descendre progressivement à l’aide des cordes en question. Tant qu’on est dans les parages, on en profite pour récupérer aussi le vieux parquet de la pièce qui a été notre chambre pendant quelques mois… On s’en resservira bientôt pour habiller la “mini terrasse” entre les deux cabanes, comme ça pas de gaspillage et en plus on donne une nouvelle vie à des matériaux qui ont une histoire derrière eux, cette idée me plaît bien !

Ni une ni deux, on réutilise les poutres qui servent d’assise pour la cabane et le parquet est lui aussi bien vite fixé pour servir de plancher… Et comme décidément, on fait en sorte que pas grand chose ne se perde, on utilise des solivettes de l’ancien plafond comme traverses qui soutiennent le plancher. Petit point vocabulaire : à l’inverse des solives qui servent en principe à soutenir le plancher d’une pièce, les solivettes supportent en principe un plafond ou un habillage de combles… mais là on s’en sert donc comme solives ! C’est bon vous suivez toujours ? ahah

Pause cucurbitacée : vous pouvez découvrir ci-dessous une partie de notre récolte de potimarrons : on peut mieux faire (surtout question taille), mais voilà déjà de quoi préparer quelques soupes pour les froides soirées d’hiver !

Pour cette seconde cabane, j’ai oublié de préciser qu’on utilise une technique un peu différente de celle de la première. En effet, nous avions mis en oeuvre des techniques de charpente assez classiques pour la construction de la cabane n°1, tandis qu’on va recourir à des techniques d’ossature bois pour cette seconde cabane. Teasing : nous reparlerons de construction à ossature bois vers la fin de ce billet, pour une construction de plus grande ampleur… 😉

Revenons pour le moment à nos solivettes, qui servent de montants verticaux pour notre ossature bois : à cette (petite) échelle et pour une construction aussi “carrée”, la fabrication sur mesure des montants n’est pas très compliquée et même assez rapide, si bien qu’on a réalisé toute l’ossature principale dans la même journée (ce sont les étapes suivantes d’assemblage, isolation, couverture et finitions qui prendront plus de temps…). Evidemment on fabrique l’ossature à plat, avant d’assembler l’ensemble verticalement…

On “habille” directement le versant qui sera presque collé au mur mitoyen : sur la photo suivante, on distingue de bas en haut le pare-vent, le contre-lattage et enfin le parement (bardage bois identique à l’autre cabane).

Dans un premier temps, on assemble provisoirement les différentes “façades” à l’aide de serre-joints pour bien positionner la structure sur le plancher, on vérifie également les niveaux (les montants doivent être d’aplomb !). Si tout va bien, on met en place les contreventements : dans notre cas ce sont des plaques d’OSB (panneaux agglo de bois) qui permettent d’assurer la solidité et la stabilité de la structure en jouant le rôle de “voiles travaillants” (à ne pas prendre au pied de la lettre, c’est une expression propre à cet univers…). Plus généralement, on peut définir les contreventements par leur étymologie : ce terme désigne l’ensemble des dispositifs conçus pour reprendre les efforts du vent (et plus généralement tous les efforts horizontaux) dans la structure et les “descendre” au sol. Même si la prise au vent est moindre sur une construction de faible ampleur comme notre cabane, elle pourrait assez facilement s’affaisser sans contreventements, en transformant les rectangles des façades en parallélogrammes… Si vous vous découvrez soudainement une passion pour les contreventements, cette page vous apportera quelques lumières !

L’avantage dans notre cas, c’est que les panneaux OSB jouent aussi bien un rôle structurel (contreventements) qu’un rôle esthétique (habillage intérieur). Mais avant de finir la fixation des panneaux, il faut penser à mettre en place l’isolant entre le pare-vent et l’OSB (de la laine de verre dans notre cas présent, selon un critère financier car on ne compte pas habiter la cabane…). On retrouve ici l’un des avantages de l’ossature bois : généralement la couche d’isolant vient se loger directement dans les montants de la structure, ce qui peut représenter un gain de place non négligeable.

En attendant l’installation prochaine des tuiles (écrit comme ça, on dirait que ça va se faire tout seul, mais en fait non…), on met en place une bâche sur la charpente. Notre lectorat attentif (voilà une formule qui m’évite de participer au débat sur l’écriture inclusive !) aura bien sûr remarqué que ladite charpente est faite à partir des solivettes “recyclées”…

Pour des raisons indépendantes de notre volonté, sans doute en lien direct avec le manque de professionnalisme de notre photographe, nous sommes dans l’incapacité de vous présenter une photo de la seconde cabane terminée (c’est-à-dire avec son toit de tuiles…).

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Chose promise, chose due : prenons un peu de recul sur le chemin parcouru et notre projet.

>>> Résumer 2 ans en quelques lignes

Nous sommes devenus d’heureux (et bien occupés) propriétaires il y a deux grosses années, en novembre 2015. Après plus de 9 mois de travaux, pendant lesquels nous avons habité la “vieille” maison (dans des conditions correctes dans l’absolu, même s’il ne faisait pas bien chaud !), nous avons pris possession de la dépendance en juillet 2016. Les mois suivants ont principalement été consacrés aux finitions de la dépendance (petits travaux intérieurs mais surtout isolation extérieure, enduit, menuiseries… et il en reste encore ! hum). Si nous sommes fiers aujourd’hui (surtout moi, je pars de loin…) d’avoir bâti la dépendance de nos propres mains, il faut cependant reconnaître que l’année 2017 n’aura pas connu des pics de productivité, j’y vois justement une sorte de contrecoup à toute l’énergie concentrée dans la construction de la dépendance. Nous avons certes avancé un peu l’année dernière sur certains “postes” tels que l’aménagement du jardin, la démolition de l’intérieur de la vieille maison ou la construction des cabanes de jardin, mais nous avons aussi pris du retard sur le “gros chantier” (c’est un peu le piège de ne pas avoir de contrainte de calendrier, puisqu’on habite confortablement la dépendance, même si l’espace est assez réduit… donc souvent optimisé !). Si le constat peut sembler négatif du point de vue du chantier, pour autant ce “retard” veut aussi dire qu’on aura davantage consacré de temps à d’autres choses (la famille, les amis, les loisirs… le repos !).

>>> Et maintenant, on fait quoi ?

On le savait depuis le départ, la dépendance n’était que le mi-chemin, l’objectif à court moyen terme qui nous permettrait d’aborder sereinement le morceau de bravoure qu’est la GROSSE rénovation, à savoir les travaux de la maison principale. L’été dernier, en commençant à réfléchir aux idées d’aménagement de la maison principale, nous avons eu l’heureuse surprise de découvrir que le PLU (Plan Local d’Urbanisme, le fameux…) avait évolué, nous permettant désormais d’envisager une vraie surélévation de la maison. Jusque-là, nous pensions pouvoir seulement aménager un premier étage partiel (sans pouvoir toucher à la façade côté rue, en prolongeant seulement la toiture actuelle), ce qui change totalement nos plans… En gros, on peut maintenant envisager de doubler notre surface au sol initiale de 65m² en ajoutant un étage !

En achetant cette maison, nous savions qu’il faudrait à un moment ou un autre se poser la question du “comment” des travaux. Avec l’expérience que nous avons (enfin surtout celle de Mika hein), on peut envisager de mener un chantier d’une telle ampleur de manière “autonome”, c’est-à-dire sans faire intervenir d’artisans ou entreprises extérieures (ou seulement sur certains postes particuliers, comme les fondations). Ce que je veux dire par là, c’est que c’est un projet qui me paraît faisable sur le plan technique, d’autant que Mickaël est très autodidacte et carré pour les “questions d’ingénierie”, il possède aussi une formation professionnelle d’électricien (peut-être un des domaines les plus critiques de la construction / rénovation). Pour autant, c’est un défi qui nécessiterait un matériel considérable (pas seulement les outils, mais aussi les équipements pour travailler en hauteur, les engins à louer…), et qui se révélerait assez pénible sur le plan physique, mais aussi usant sur le plan humain, quand on pense à tout le temps qu’on pourrait consacrer à un tel projet, et les tensions / soucis engendrés.

Nous ne sommes pas des professionnels, mais un chantier de surélévation et rénovation de cette ampleur ne se résume pas aux travaux eux-mêmes. Au-delà de la mise en œuvre, il faut considérer les nombreuses heures passées en amont à penser le projet sur le papier pour ne rien oublier, décider quelles techniques adopter ou quels matériaux choisir, réfléchir au bon enchaînement des différentes étapes du chantier… Si jouer le rôle de “manœuvre” n’est pas si compliqué qu’il n’y paraît (même si ça peut se révéler fatiguant), en revanche je crois que la conduite de chantier ne s’improvise pas, ou alors avec des résultats assez aléatoires ! Je n’oublie pas non plus que nous avons une vie en dehors du chantier, avec un raisonnement qu’on pourrait résumer ainsi : le temps et l’énergie que l’on consacre aux travaux, on ne les consacre pas au reste de nos vies.

Alors bien sûr, Mickaël se dit qu’il rate peut-être l’opportunité de réaliser un chantier inédit. Alors bien sûr, je me dis que je pourrais acheter des milliers de mugs (oui, j’ai une passion mystérieuse pour les mugs) ou aller plusieurs fois au Pérou avec le budget plus important qu’implique le recours à une entreprise. Néanmoins, on se dit que c’est quand même une solution plus raisonnable pour le bien-être physique et psychique des habitants de cette future maison… Notre budget n’étant malheureusement pas extensible à l’infini, et afin de garder la main, nous avons dans un premier temps décidé de confier surtout la partie “gros oeuvre” à des professionnels (surélévation, planchers, façades et isolations des zones quand c’est possible !). Arrivés à cette étape, nous ferons un petit bilan pour voir où nous en sommes (aussi bien sur le plan des finances que de la motivation…) et évaluerons alors si nous réalisons nous-même l’aménagement intérieur (cloisons, réseaux eau / électricité, mobilier de la cuisine et SDB…). Vaste programme !

>>> Alors concrètement, où en sommes-nous ?

Après inventaire de nos tirelires et hypothèque d’un rein en prévision, nous avons contacté quelques entreprises vers le mois d’octobre pour avoir des premiers devis “à la louche”. Nous avions déjà une bonne idée de l’aménagement intérieur envisagé, néanmoins rencontrer des entreprises nous a obligé à penser le projet de manière globale, tout en essayant de prendre en compte au maximum les petits détails : au-delà de la répartition des pièces, il faut pouvoir anticiper autant de sujets variés que le choix du parement pour la façade, les hauteurs de plafond, les menuiseries et j’en passe… Sachant que choisir le parfum d’un yaourt est déjà pour moi un dilemme important, je me régale !

Même si nous avons fait le choix de faire appel à un nombre très limité d’entreprises pour les devis, c’est une étape qui se révèle jusque-là assez fastidieuse. La sélection des entreprises en question a notamment été réalisée selon le critère d’expérience des constructions à ossature bois. C’est en effet la solution technique que nous privilégions et qui est assez en vogue depuis quelques années, et notamment pratique dans le cadre d’une surélévation : le bois est en effet 5 fois moins lourd que le béton, ce qui rend sa mise en œuvre plus simple (les structures sont généralement préfabriquées sur mesure en atelier et installées dans un court laps de temps sur place). Une fois passés les premiers échanges avec les artisans qui permettent de fixer le cadre du projet, il s’écoule un assez long moment entre le relevé de mesures du bâtiment, la précision d’informations quant à nos attentes sur certains points (ce qui est plutôt bon signe, dans l’absolu !) et bien sûr la présentation du devis lui-même. Et comme tout ça est bien trop simple, il faut évidemment faire en sorte que nos projets soient conformes aux attentes de la Mairie en matière d’urbanisme, si tant est qu’on en a connaissance (ce qui n’est pas sans difficultés…).

Pour le moment, nous n’avons que des devis approximatifs, et qui ne sont pas forcément “raccord” avec les contraintes d’urbanismes (je vous épargne les détails…). Alors en attendant de préciser ces devis avec les entreprises et en lien direct avec la Mairie, évidemment Mickaël trépigne (et menace de s’attaquer au chantier lui-même), tandis que je tâche d’être plus philosophe même si j’aimerais aussi que les choses avancent plus vite… Pour autant, nous restons assez positifs car les choses se précisent (lentement) et 2018 devrait voir l’obtention de notre permis de construire et au moins le démarrage de la GROSSE RÉNOVATION ! Nous espérons pouvoir bientôt publier un nouveau billet qui ira dans ce sens…