En finissant le précédent billet par « à l’année prochaine », je ne pensais pas attendre plus de 2 mois pour en écrire un nouveau… Mais les fêtes sont passées par là, nous en avons profité pour effectuer un petit séjour sous les tropiques pour nous ressourcer et recharger un peu les batteries ! Le retour dans le froid n’a pas été facile, surtout qu’il y a eu en janvier et février quelques épisodes météorologiques agités (mais la dépendance tient bon…). Bref, le temps de se remettre dans le bain, nous n’avons repris le bricolage que vers la mi-février (NE NOUS JUGEZ PAS !). Ce billet va donc être un pêle-mêle des activités qui nous ont occupé récemment : pas de « gros chantiers » mais diverses bricoles qui prennent un peu de temps, notamment les finitions de la dépendance (finitions, finitions… ça n’en finit pas oui !).
Dans la catégorie « Poussins », on commence par la fabrication de tiroirs qui se logent sous les deux premières marches de notre merveilleux « echscalier » (je le trouve certes un peu moins magique depuis que j’ai loupé une marche et que je me suis râpé le coude sur le mur, mais c’est une autre histoire !). Depuis la photo, on a collé les façades en MDF sur les tiroirs et surtout ajouté les poignées.
On pense déjà à l’été prochain, et Mickaël a fabriqué des bacs en bordure de notre terrasse : on y mettra quelques plantes pour habiller un peu le mur mitoyen et notre passiflore (qui devrait courir sur la pergola et nous apporter un peu d’ombre pendant les chaudes journées estivales si tout va bien !). Sur la photo, il manque le troisième bac qui sera dans le prolongement de ceux existants.
Côté jardin, on anticipe la croissance délurée de lianes sauvages qui envahissent un gros arbre, sur le fond du terrain de nos voisins, et qui débordent largement sur notre terrain et s’accrochent partout où c’est possible. Une grosse session de nettoyage est enclenchée : tronçonneuse, cisailles, sécateur… La coupe est drastique, ça devrait calmer les ardeurs du monstre pour un moment !
Revenons-en à la dépendance : l’hiver y est agréable puisqu’elle est bien isolée mais l’enduit extérieur (surtout esthétique) n’est pas terminé pour autant. Heureusement, c’est par une journée presque printanière que nous reprenons l’enduit (j’écris « nous » par association de pensée, hum !).
Eh non, je ne chôme pas pendant ce temps puisque je m’attaque à la fabrication de petits bacs en bois à deux étages qui viendront en bordure de terrain (contre la clôture qui nous sépare de notre petite mamie d’à côté). On pourra y mettre quelques (petites) plantes ou des herbes aromatiques… Sur ce coup-là, j’ai quasiment été autonome, si ce n’est que j’ai laissé Mika découper les « pieds » et renforts métalliques des bacs à la disqueuse, l’outil restant encore un peu mystérieux pour moi.
Avec du recul, on trouve presque que les emplacements sont un peu petits pour y loger certaines plantes, mais on fera avec ! Maintenant que je semble maîtriser la « chaîne de montage » du bac, je ne veux pas m’arrêter en si bon chemin et me lance dans la confection d’un second exemplaire pendant que Mickaël s’affaire à remplir le premier.
Au milieu de tout ça, on déjeune en terrasse, pour la première fois depuis un bon moment… On approche seulement de la fin février mais on a déjà l’impression de sentir l’hiver s’éloigner un peu. Certains poireaux commencent à atteindre une taille respectable (même si malheureusement il y a bien plus de vert que de blanc…), les cerisiers de la voisine bourgeonnent tandis que notre petit prunier est déjà en fleurs : bref, certaines journées ont presque une petite odeur de printemps en avance. Enfin, trêve de rêveries, il y a encore quelques remorques de branchage à débarrasser !
Autre journée, autre météo : pendant que je travaille (pas le chantier mais mon vrai boulot = celui qui permet notamment d’acheter des parpaings !), c’est sous la grisaille que Mickaël poursuit l’enduit et ramène quelques parpaings (ah ben tiens) qui sont bien vite installés pour prolonger le mur existant qui borde la terrasse. Le lendemain, il installe un mini-coffrage et coule un petit volume de béton qui donne au nouveau pan de mur la hauteur de celui déjà existant (faire des phrases simples, à quoi bon ?).
Dans la rubrique « aménagement intérieur », nous vous proposons cette élégante tablette en bois pour optimiser les espaces de rangement dans la salle de bains.
Autre journée, et voilà le soleil de retour malgré la fraîcheur : Mickaël attaque l’enduit sur la façade nord de la dépendance, il a installé l’échafaudage en surplomb des rosiers des voisins, attention à ne pas tomber au milieu des épines…
Histoire de ne pas saturer, Mika arrête l’enduit et on s’attaque au laurier de nos voisins, qui a une fâcheuse tendance à piquer du nez sur notre terrasse ou lui faire de l’ombre. On élague sérieusement l’arbre donc avis aux cuisiniers en herbe et autres amateurs d’aromates, nous avons du laurier sauce à profusion… A propos de cuisine, je suis ravi de constater qu’une salade a survécu à l’hiver (dans des conditions mystérieuses), de même que l’aneth qui pointe le bout de son nez après avoir disparu !
« Petit chantier » pour terminer la journée : ponçage en règle de notre table de terrasse qui a plutôt mal vécu son oubli dehors en début d’hiver, sous la pluie (la pauvre, elle a commencé à avoir vraiment mauvaise mine et changer de couleur !). Place à la ponceuse électrique également appelée ponceuse vibrante car elle… « vibre pour le plus grand plaisir de l’utilisateur », et c’est pas moi qui le dit mais un site de bricolage, je vous assure… Procédons avec méthode : on utilise du papier abrasif qu’on colle à la ponceuse grâce à un système de scratch, et on ponce ensuite en allant du plus grossier au plus fin, mais comment s’y retrouver avec ces différents coloris ? C’est tout bête, au dos des papiers, il y a indiqué un numéro qui correspond au nombre de grains que compte le papier (enfin je crois). On utilise donc du 40 pour dégrossir, du 80 pour un résultat déjà plus satisfaisant, et du 120 pour les finitions (on peut d’ailleurs sentir au toucher que le bois devient progressivement plus « lisse »).
Finissons ce billet en beauté, avec quelques couchers de soleil aperçus depuis le jardin…
A bientôt pour la suite des travaux !
Je suis toujours autant impressionnée ! Et dire que moi rien qu’à l’idée de devoir peindre dans mon futur chez moi, j’ai une entorse au poignet..
Et tout cas, beau boulot !