Commençons par démonter la dépendance…
Après avoir consacré 2 semaines à du rangement, petit bricolage et aménagement, voilà enfin venu le temps des travaux, les vrais ! Le dicton du jour, offert par Mika : « A tous ceux qui voudraient casser des murs, mieux vaut commencer par casser le toit et les plafonds » (hum merci)
Bref, nous voilà donc ce vendredi matin, dès 9h, à l’assaut de la dépendance. Pour rappel, notre objectif est (schématiquement) de démonter la vieille dépendance dont nous ignorons la « santé » pour la remonter quelques mètres plus loin, comme neuve (ou presque) et légèrement plus grande. Ce n’est pas une fin en soi, ça nous offre surtout la possibilité d’être logés confortablement pendant qu’on s’attaquera aux GROS travaux de la maison principale. Pour l’heure, à l’assauuuuut…
Je sais pas si vous le saviez, mais en fait c’est plutôt simple et rapide d’enlever les tuiles d’un toit ! Par contre, ce qui est moins rapide et plus fatigant, c’est de les transporter dans une brouette jusqu’au fond du jardin… Selon Mickaël, je ne dois pas me plaindre car « les vrais couvreurs, ben ils se lancent les tuiles » (ouais non, on va éviter).
Les tuiles étant toutes enlevées et évacuées en 2 ou 3 heures, la charpente subit le même sort.
Et soudain, (on croit que) c’est le drame. Près de la cheminée, des petites bébêtes gesticulent, il faut dire que Mika s’attaque à ce qui semble être leur nid, à savoir une planche de la charpente. Et surtout, il pense que ce sont des termites, que la dépendance va s’écrouler, la maison en être infestée, qu’il va y avoir une rupture mondiale de Nutella (ok, j’ai peut-être ajouté le dernier élément, il en a pas parlé). Je me découvre une passion soudaine pour l’entomologie grâce à Google, je me retrouve à errer sur des forums spécialisés où des éleveurs de fourmis se donnent des bons conseils pour garder leurs précieux pensionnaires en bonne santé (mais prenez-les, nous on en veut pas, quoi que ce soit !). Ouf, au bout de quelques minutes, on s’aperçoit que les créatures ne sont pas blanches (signe distinctif des termites), et leurs antennes sont courbées, je répète, leurs antennes sont courbées ! (Mika est super fier de savoir distinguer une fourmi d’un termite, il arrête pas d’en parler)
Après une brève pause repas, nous reprenons de la hauteur pour continuer à démonter la charpente…
Après cette mise en bouche, nous attaquons les choses sérieuses, avec le démontage des pierres. Cette étape n’est pas forcément complexe puisque les pierres sont juste posées et calées entre elles, en revanche c’est assez fatigant et périlleux de les débarrasser. Heureusement, Mika Gyver intervient, et positionne habilement un matelas à terre pour réceptionner les précieuse pierres, que je fais rouler pour dégager le terrain avant la prochaine salve (et je tiens à préciser que faire rouler des objets non-ronds est loin d’être évident hum). Le parachutage cause quelques pertes (dans les pierres, pas les ouvriers…) mais se déroule plutôt bien dans l’ensemble, nous avons l’impression de jouer aux Lego en version géante !
Ce n’est pas tout de démonter les pierres, mais il faut aussi les ranger (mais comment diable ont fait ces pauvres Egyptiens pour monter les pyramides ? Bon eux n’ont pas dû les démonter heureusement…). La brouette fraichement acquise sera la star de la journée, et les allers-retours seront nombreux pour aller stocker les pierres au fond du jardin (on passe alors de Lego à Tetris !).
Nous finissons cette journée bien chargée par le démontage de la mezzanine (assez bancale, il faut le dire) de la dépendance. Merci au pied de biche pour sa contribution !
Conseil pratique du jour : pour lever ou transporter des objets / matériaux lourds, ne pas courber le dos, mais plutôt plier les jambes (votre dos vous remerciera, car mieux vaut avoir des courbatures aux jambes que mal au dos).